Retour sur Terre des deux astronautes américains après plus de neuf mois coincés dans l’ISS
- 19/03/2025
Outre les cookies, Google déploie une toute nouvelle méthode pour pister ses utilisateurs : il s'agit du Fingerprinting, ou prise d'empreinte, qui permet d'identifier tout utilisateur via son appareil ou son navigateur web.
L'implémentation de cette nouvelle méthode de pistage a été actée en décembre dernier, puis mise en place de manière effective depuis le 16 février dernier. Son but est simple : permettre aux annonceurs d'utiliser le fingerprinting afin de mieux déterminer les utilisateurs les plus adaptés à la réception d'une publicité ciblée. Selon la Cnil, le fingerprinting est "une technique probabiliste visant à identifier un utilisateur de façon unique sur un site web ou une application mobile en utilisant les caractéristiques techniques de son navigateur".
La méthode permet ainsi de déterminer quel appareil est employé par l'utilisateur pour se connecter, tout en offrant des données plus détaillées sur son empreinte web : Google peut ainsi transmettre la taille de l'écran utilisé, le système d'exploitation ou même les caractéristiques techniques de son navigateur web. Si les informations récoltées sont suffisamment nombreuses, Google peut ensuite pister l'utilisateur lors de ses balades sur le web, fournir ces données aux annonceurs et abreuver l'utilisateur de publicités ciblées en fonction de ses pérégrinations sur Internet. D'autant que, et c'est là que le bât blesse : les méthodes de blocage des cookies ne permettent pas de contrer cette méthode de collecte des données.
Notez que Google s'est, par le passé, opposé à une telle méthode : "contrairement aux cookies, les utilisateurs ne peuvent pas effacer leur empreinte numérique et ne peuvent donc pas contrôler la manière dont leurs informations sont collectées. Nous pensons que cela porte atteinte au choix de l'utilisateur et que c'est une erreur", avait pu déclarer la firme en 2019 dans un article dédié. Forcément, la mise en place du fingerprinting a été immédiatement contestée, si bien que rapidement, un porte-parole a tenu à rassurer auprès de la BBC : "nous continuons à donner aux utilisateurs le choix de recevoir ou non des annonces personnalisées, et nous travaillerons avec l'ensemble du secteur pour encourager une utilisation responsable des données". Pas certain qu'une telle déclaration suffise à calmer les ardeurs... D'autant que l'usage du fingerprinting (et surtout à des fins publicitaires) nécessite le consentement des personnes pistées.
Source : Les Numériques